lundi 10 novembre 2014

Que faut-il attendre du choix du député TIAN et de la question à l'Assemblée Nationale sur les difficultés des infirmier(e)s en libéral ?

Début 2012, plus de 50 infirmières et infirmiers libéraux avaient investi la grande salle de réunion du Conseil de l'Ordre infirmier à Marseille afin d'attirer l'attention sur les dangers d'une chasse aux sorcières lancée par les Cpam contre la profession. Profitant de la mise en oeuvre d'une campagne de lutte contre la fraude sociale (menée entre-autres par le député TIAN) visant à combler le trou de la sécurité sociale, les caisses commençaient alors sans contrôle, à lâcher leurs agents pour tenter de récupérer une partie du paiement des actes jusque là, normalement réalisés par les infirmiers (ères) en libéral.

Le groupe de professionnels infirmiers ainsi réunis début 2012 car inquiets de la situation, interrogeaient Patrick CHAMBOREDON président (collège public) du CROI  et Chantal LEVASSEUR présidente ( collège public) CDOI sur les mesures qu'ils avaient alors l'intention de prendre. Leur réponse fuyante et le long silence de l'Ordre qui a suivi pendant plusieurs années, laissaient libre champ aux Cpam pour multiplier abusivement les nombreux dossiers d'indus contre les infirmiers. Dossiers qui encombrent encore les Tribunaux.
Une vaste campagne de dénigrement avait déjà été lancée par l'assurance maladie, accusant à partir de statistiques mensongères, les infirmiers libéraux d'être les principaux fraudeurs parmi les professionnels de santé. Les dégâts collatéraux  d'une telle campagne de dénigrement ont pu rapidement s'observer, alors qu'un sentiment d'insécurité s'installait, transformant les conditions d'exercice de la profession en libéral les rendant de plus en plus pénibles.

Insécurité : P CHAMBOREDON président du Conseil Régional Paca de l'Ordre Infirmier sollicite un député pour une question à la ministre de la Santé

LETTRE DU DÉPUTE AUX IDEL
Patrick CHAMBOREDON  est président du Conseil Régional de l'Ordre Infirmier de la région Paca, réélu en 2014 à se poste, dans le collège public.
Par ses fonctions de cadre hospitalier salarié de l'Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, du fait des liens de l'AP-HM avec les élus politiques locaux (cf rôle du président du Conseil de Surveillance du sénateur maire JC GAUDIN en cliquant sur le lien suivant : http://fr.ap-hm.fr/ap-hm/organisation/conseil-de-surveillance ), P CHAMBOREDON est amené naturellement à solliciter un proche de J C GAUDIN, le député Dominique TIAN afin qu'il alerte la ministre sur le nombre croissant de violences verbales et physiques dont sont victimes les infirmiers (ières) dans le cadre de leur fonction.


      QUESTION A LA MINISTRE
Une intéressante initiative pour interpeller les pouvoirs publics sur les conditions d'exercice de plus en plus difficiles des infirmiers (ières). A noter que la question posée par Dominique TIAN semble concerner surtout les infirmiers (ières) exerçant hors établissement, les problèmes des urgences et autres services des hôpitaux ne sont pas évoqués.
Un coup de pub de cet élu de la droite populaire pour surfer sur la vague de l'insécurité ? oui, c'est certain.
Alors la démarche serait-elle en mesure d'inverser la tendance depuis plusieurs années à détruire l'image de la profession par des campagnes de dénigrement orchestrées par l'assurance maladie, présentant les infirmiers (ières) dans le cadre de la lutte contre la fraude sociale comme principaux fraudeurs ?
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